Un secteur majeur en France
Avec 98 528 salariés, l’industrie pharmaceutique enregistre un chiffre d’affaires de 45 milliards d'euros et représente entre 1,5 et 2% du PIB Français. Le secteur pharmacie et produits médicaux compte près de 4000 entreprises de toute taille. Il fait aujourd’hui face à une hausse sans précédent de la demande et à des vulnérabilités apparues pendant la crise sanitaire en matière d’approvisionnement.
Pour soutenir ce secteur, le gouvernement français souhaite encourager la relocalisation de la production et propose un dispositif d’aide et de subventions. Il s’ajoute à ceux de soutien à la modernisation inclus dans le programme France Relance pour faciliter les investissements des entreprises dans les technologies de l’industrie 4.0. La cobotique se positionne comme un excellent moyen de permettre cette relocalisation. Elle contribue à pouvoir produire localement à prix compétitif même face aux pays à plus faible coût de main d’œuvre.
Plus qu’améliorer la compétitivité et arriver à produire made in France, les entreprises de ces secteurs rencontrent d’autres défis : le respect strict des normes d’hygiène et de santé, un contrôle qualité irréprochable pour s’assurer des produits aussi efficaces que possible et des contraintes d’optimisation de l’espace. Sans oublier la sécurité des opérateurs et l’amélioration de leurs conditions de travail.
Pourquoi faire appel aux cobots ?
Pour améliorer leur productivité et tirer meilleur parti du talent de leur personnel qualifié, les entreprises peuvent faire appel aux robots collaboratifs pour automatiser les tâches pénibles et à faible valeur ajoutée comme la manipulation et la classification des échantillons de sang ou le packaging de boites de médicaments. L’automatisation des activités manuelles d’une entreprise permet de réduire les accidents et améliore les conditions de travail des opérateurs. Elle entraîne aussi une augmentation de la productivité.
Bras articulés de taille variable, les cobots peuvent être équipés d’outils en bout de bras très variés et interchangeable, qui leur permettent d’accomplir toutes sortes de tâche industrielles. Ils ne se fatiguent pas et sont capables de répéter une série de mouvements de haute précision toute la journée avec une régularité parfaite, évitant les erreurs humaines. Cette polyvalence en fait d’excellents outils industriels. Mais leurs avantages ne se limitent pas à ça.
En plus d’être peu onéreux par rapport aux robots industriels classiques, les cobots se distinguent par un temps de retour sur investissement en moyenne d’un an. Cela en fait une option d’automatisation viable pour les PME.
De plus, leur faible poids et une petite taille rend leur intégration à la ligne de production (même les plus petites) très facile, sans qu’il soit nécessaire de réorganiser cette dernière. C’est d’autant plus vrai pour notre cobot UR3 dit « de table » qui a été développé pour des applications en laboratoires. Leur facilité d’utilisation permet également de les programmer pour effectuer une tâche en seulement quelques heures, même par un technicien. Enfin, leurs capteurs de force-couple les font s’arrêter dès que quelqu’un -ou quelque chose- entre dans leur périmètre, ou qu’ils le percutent. Résultat, le cobot ne pose aucun danger pour les opérateurs à proximité, et peut même travailler sans qu’une cage de protection ne soit nécessaire.
QUELLES APPLICATIONS COBOTIQUE POUR LE SECTEUR PHARMACIE ET PRODUITS MEDICAUX ?
Les robots collaboratifs sont parfaits pour les tâches physiques et répétitives requérant une haute précision et régularité. Elles sont nombreuses : conditionnement de médicaments ou d’implants, manipulation stérile, assemblage de petites pièces délicates de prothèses et de dispositifs médicaux, pipetage, tri des échantillons, tâches de mélange, calcul, distribution et inspection, palettisation des produits cosmétiques...
Les cobots peuvent prendre en charge la plupart des tâches physiques monotones et fastidieuses de la chaîne de production ou de conditionnement tout en respectant les spécifications sanitaires. Les cobots UR sont certifiés en classe 5 selon la norme ISO 14644-1. Cette caractéristique réduit les cycles d'entrée et de sortie pour nettoyer les zones et diminue les déchets dans les matériaux de protection jetables (EPI) et les désinfectants.
Les opérateurs, libérés de ces tâches fastidieuses, peuvent se concentrer sur des activités à plus forte valeur ajoutée à la hauteur de leurs compétences et leurs connaissances.
DES ENTREPRISES FRANCAISE ONT DEJA FAIT LE CHOIX DE LA COBOTIQUE
De plus en plus d’entreprises du secteur pharmaceutique et produits médicaux du monde entier font appel avec succès aux robots collaboratifs dans de nombreuses applications. Parmi ces entreprises, voulant améliorer leur compétitivité et augmenter leur production tout en réduisant les coûts, le Français Nichrominox se pose en tant que pionnier.
L’entreprise, qui fabrique des accessoires pour les cabinets dentaires (boîtes de stérilisation, fil dentaire, rétracteurs…), a installé 4 robots UR5 afin d’automatiser les tâches de Pick&Place, d’assemblage, de pliage et de chargement de machine.
Les cobots sont directement intégrés au sein du centre d’usinage et travaillent aux côtés des opérateurs. Ils manipulent des petites pièces et les apportant directement aux machines de pliage, ainsi qu’aux opérateurs chargés des tâches d’assemblage. Les opérateurs supervisent également les cobots dans les opérations de chargement de machine.
Grâce à ces cobots, Nichrominox a amélioré la qualité du travail des opérateurs, tout en réduisant considérablement leurs TMS. L’entreprise a aussi bénéficié d’une hausse immédiate de la productivité de l’ordre de 10%, et les coûts des robots ont été amorti en 14 mois.
Toujours en France, le fabricant Sanofi a intégré 7 cobots UR10 sur son site de Tours. Ces derniers s’occupent des tâches de palettisation du site. Ce travail éreintant était auparavant effectué par des opérateurs, qui soulevaient jusqu’à 700 kilos de produits par jour. La grande envergure des cobots (1300mm) a permis à Sanofi de les placer entre deux fins de ligne.
La mise en œuvre du projet a duré 6 mois. Depuis, la réduction du temps de travail sur les lignes est estimée à 10% par jour. Au final, Sanofi a calculé un retour sur investissement de 24 mois, beaucoup plus court que pour une installation de robots industriels classiques.
Et vous, quel est votre projet ?
Nous organisons un webinaire dédié au secteur pharmacie et produits médicaux au cours duquel nous vous ferons découvrir de manière concrète nos différents modèles de cobots, leurs applications et leurs nombreux bénéfices.