À l’occasion de l’ouverture du « HumanTech Hub » à Saint-Martin-d’Abbat (Loiret), le tout nouveau pôle de notre distributeur HMI-MBS dédié à la collaboration humain/technologie, nous avons eu la chance d’échanger avec son fondateur, Nicolas Bouhet, et sa co-dirigeante, Charlotte Gille. Tous deux sont revenus sur leur fructueuse collaboration avec Universal Robots et nous ont livré leur vision de la cobotique à travers un entretien riche en enseignements.
Bonjour Charlotte et Nicolas, pouvez-vous tout d’abord revenir sur votre parcours et la raison pour laquelle vous avez fondé HMI-MBS ?
Nicolas Bouhet (NB) : Passionné depuis mon plus jeune âge par l’univers des technologies innovantes, c’est tout naturellement que j’ai intégré les École nationale supérieure des mines d'Alès après mes classes préparatoires. Une fois mon diplôme d’ingénieur en poche, j’ai rejoint Art Graphic System en tant que directeur technique. Cette société commercialisait un système d'impression jet d'encre basé sur une technologie HP pour les arts graphiques et professionnels du routage.
Trois ans plus tard, en 2000, j’ai décidé de sauter le pas et de fonder HMI-MBS, avec un objectif très clair : soulager les employés des entreprises manufacturières de tâches les plus pénibles et répétitives. C’est ainsi que, dès 2002, nous avons commencé à commercialiser l’ErgoPack, le premier système de cerclage semi-automatique ergonomique. Nous en sommes aujourd’hui le premier distributeur au monde.
Charlotte Gille (CG) : J’ai suivi une formation en comptabilité et finance à Orléans, avant d’exercer la fonction de collaboratrice expert-comptable chez Grant Thornton puis la COGEP, toujours dans le Loiret. Depuis 2003, je travaillais sur le dossier HMI-MBS, c’est en 2011 que Nicolas m’a proposé de rejoindre l’aventure dans le cadre du développement de HMI-MBS. C’est pourquoi j’ai franchi le palier de l’entreprise, d’abord en tant que responsable administrative et financière. J’ai escaladé pas à pas les échelons et cela fait quatre ans que je suis aux côtés de Nicolas en tant que directrice générale. Je poursuis l’aventure HMI-MBS depuis 12 ans, avec le même enthousiasme qu’au premier jour !
Pour quelles raisons avez-vous choisi, en 2012, de vous lancer dans la cobotique avec Universal Robots ?
NB : Toujours dans ce souci d’amélioration des conditions de travail, cela faisait un moment que nous étions à la recherche d’une technologie innovante à même d’augmenter la productivité des entreprises industrielles, tout en soulageant les opérateurs des tâches pénibles qui, à moyen-long terme, pouvaient entraîner des troubles musculosquelettiques (TMS) – ces maladies qui touchent les muscles, les tendons et les articulations. Nous voulions également une solution simple d’utilisation. Quand j’ai voulu offrir un bras-robot à mon beau-fils, je suis tombé sur Universal Robots... et sous le charme de leurs produits par la même occasion !
En tant que leader de la robotique collaborative, Universal Robots s’est clairement présenté comme la meilleure option qui soit. Nous nous reconnaissons fortement dans les valeurs de cette entreprise et partageons ce même attrait pour l’innovation, au service de l’humain. Nous avons été parmi les pionniers en commercialisant les premiers cobots sur le marché français.
CG : Nous nous sommes très rapidement aperçus que la robotique collaborative avait tout à fait sa place dans les ateliers français qui, rappelons-le, étaient – et sont toujours – peu robotisés si l’on compare avec les pays asiatiques. Même en Europe, nous constatons que la France a un certain retard, par rapport à nos voisins allemands par exemple.
Aujourd’hui, nous ne regrettons pour rien au monde d’avoir misé sur la cobotique. Universal Robots continue de concevoir et fabriquer des produits à la pointe de la technologie, et s’efforce sans cesse d’innover. La preuve avec l’UR20 qui constitue une véritable révolution sur le marché de la cobotique.