Le gouvernement français avait annoncé en 2019 le Pacte Productif. Son objectif : améliorer la compétitivité de l’industrie française. Modernisation du parc machine, formation des nouvelles générations d’employés, accent sur l’innovation… Que réserve le Pacte Productif 2025 ? Et comment les entreprises françaises pourraient-elles en tirer parti ?
Le Pacte Productif, qu’est-ce que c’est ?
Annoncé par Emmanuel Macron en avril 2019, le Pacte Productif se présente comme un nouveau modèle français. Ses buts : atteindre le plein emploi, améliorer la compétitivité de l’industrie française et respecter l’environnement. Pour les atteindre, le Pacte est composé de 5 volets sur lesquels les mesures vont se concentrer : la transition énergétique, le numérique, l’industrie, l’agriculture et l’agroalimentaire, ainsi que l’innovation.
Afin d’évaluer plus précisément les marchés émergents et les secteurs sur lesquels concentrer les soutiens publics, les ministres de l’économie et de l’enseignement supérieur ont fait appel à un collège d’experts. Constitué de membres du Conseil de l’Innovation, ce dernier a rendu le 7 février dernier son rapport « Faire de la France une économie de rupture technologique ».
Dans ce rapport, les experts ont identifié dix marchés pour lesquels l’investissement doit être prioritaire. Ces marchés d’avenir comptent une solide base en France et seront déterminants pour le futur du pays. Ils comprennent, en plus des 5 volets originaux sur lesquels le Pacte Productif désire se concentrer, des secteurs comme la santé digitale, la cybersécurité, la décarbonisation de l’industrie, les technologies du quantique et bien d’autres.
Ce rapport comprend également trois recommandations majeures : le financement de la croissance des entreprises innovantes, l’accompagnement dans la transition numérique (développement de formation, nouveaux cursus…) et enfin, le soutien aux technologies de l’industrie 4.0 et 5.0, comme l’Internet des objets, le cloud et surtout la robotique et la cobotique.
En développant ces secteurs, l’industrie française peut s’assurer de nombreux avantages, tant sur le plan économique (meilleure productivité, résistance aux crises, réduction des coûts…) qu’humain (hausse de l’emploi via la relocalisation, diminution des TMS et des tâches pénibles pour les opérateurs, baisse de la pollution).
Des dispositifs déjà existants
Les entreprises n’ont heureusement pas à attendre 2025 pour prendre un temps d’avance. Des mesures existent déjà pour les soutenir. Le dispositif de suramortissement, lancé par le gouvernement l’année dernière, en est une des plus connues. Il s’agit d’une déduction fiscale de 40% pour les PME qui investissent dans la robotique et la transformation numérique.
Une aubaine pour celles souhaitant s’acheter leur premier robot collaboratif industriel ou moderniser leur chaîne de production. Mais ce dispositif prendra fin le 31 décembre 2020. L’heure tourne ! Et le parc français, très vieux, a bien besoin d’une touche de modernisation.
Dans ce contexte, Universal Robots s’est lancé depuis plusieurs années dans une politique de démocratisation des nouvelles technologies et d’accompagnement des entreprises. Avec Universal Robots Academy, Universal Robots propose à tous (techniciens, étudiants en automatisation, directeurs d’entreprises) des programmes de formation et d’apprentissage pour approfondir la compréhension des robots. En plus de ces leçons, faites par des formateurs certifiés, Universal Robots s’est également associé avec des écoles et autres centres de formation comme le lycée Pierre-Emile Martin.
Dans le cas des entreprises souhaitant sauter le pas, Universal Robots comprend un réseau de distributeurs et d’intégrateur présents sur tout le territoire pour les aider à installer leurs premiers cobots et développer leurs applications. De nombreux partenaires regroupés dans l’écosystème Universal Robots+ permettent aussi d’obtenir des outils de bout de bras facilement interopérables avec nos cobots.
Conscient de cette réalité, Universal Robots a aussi lancé un programme de location de cobots, UR Solutions Finance. Il permet à toutes les entreprises, peu importe leur taille et leur budget, de tirer parti de l’automatisation en louant un cobot, pour l’acquérir ensuite à prix réduit.
Ces initiatives, qu’elles viennent d’Universal Robots ou d’autres entreprises, ne sont qu’un exemple et ne doivent pas être le seul moteur du changement. Le Pacte Productif et ses mesures annoncées (accent sur la formation des nouvelles générations aux nouvelles technologies, le soutien aux entreprises innovantes et à la robotique) sont très positifs. Cependant, ce genre d’initiative prend du temps à se mettre en place et ses effets sont encore plus longs à se faire sentir. C’est pourquoi il est nécessaire pour les entreprises de ne pas attendre avant d’en profiter et de se lancer le plus tôt possible.