L'industrie agroalimentaire est un secteur d'activité majeur pour la France. Selon l’ANIA (Association Nationale des Industries Alimentaires) en 2020, les 15 479 entreprises du secteur ont réalisé un chiffre d’affaires de 198 milliards d’euros et employaient 433 579 personnes réparties sur tout le territoire national. Les industries alimentaires ont permis de créer 7 387 nouveaux emplois en 2020.
Cependant, malgré la belle santé affichée du secteur, on peut observer une tendance au vieillissement des outils productifs qui s'accentue et influence même parfois l'efficacité industrielle, notamment sur les métiers de l'abattage, des légumes transformés ou de la meunerie.
Dans un secteur en perpétuelle évolution et aux conditions exigeantes, de nouvelles solutions doivent alors être adoptées afin de répondre à des besoins de production, de qualité de coûts et de compétitivité de plus en plus importants. Ce secteur s’est donc progressivement tourné vers la robotique attiré par les bénéfices induits comme la flexibilité, fiabilité, vitesse élevée ou encore la propreté.
De la transformation en amont jusqu’à la palettisation en fin de ligne, en passant par le tri et l’emballage, l’automatisation est désormais partout et permet de tenir les cadences, maximiser les performances et assurer l’hygiène en supprimant les risques de contamination. Selon le dernier rapport de l’IFR (Fédération internationale de robotique), les ventes mondiales de robots industriels ont atteint le nouveau record de 387 000 unités en 2017, soit une augmentation de 31% par rapport à l’année précédente (294 300 unités en 2016). Le secteur de l’agro-alimentaire enregistre une progression de +19%.
Or pour les entreprises du secteur, les solutions de robotique classiques peuvent s’avérer coûteuses et peu adaptées. Elles sont à la recherche de solutions d’automatisation souples qui ne requièrent pas de personnel hautement expérimenté ou expert.
Les robots collaboratifs font donc progressivement leur entrée dans les usines et ateliers des industriels de l’agroalimentaires qui sont tous poussés par une nécessité nouvelle ; l’adoption d’une production flexible de petites quantités avec une grande complexité et une forte personnalisation.
Les cobots ou la collaboration homme-robot
Pour ce faire, faciles à programmer, simples d’utilisation et s’intégrant rapidement aux processus de fabrication, les cobots Universal Robots sont une aide précieuse pour ce secteur d’activité.
Comme l’indique Adrien Poinssot, Directeur Commercial France d’Universal Robots : « Les entreprises de l’industrie de l’agroalimentaire découvrent avec intérêt les possibilités offertes par l’automatisation collaborative. Permettant de robotiser des tâches simples et répétitives, comme le vissage d'un bouchon, le formage d'un carton, la mise en caisse, la dépose d'une étiquette ou la palettisation, les bras robotiques industriels collaboratifs d’Universal Robots ont toute leur place sur une chaîne de production alimentaire et sont parfois même vus comme un troisième bras ».
Ainsi, que ce soit en logistique, production, qualité ou encore en distribution, les robots collaboratifs aident les opérateurs sur diverses tâches (y compris les plus pénibles et répétitives diminuant alors les risques de TMS) telles que le Pick & place, la palettisation, le conditionnement, l’étiquetage, le contrôle-qualité, le transfert de pièces, etc.
Contrairement aux solutions de robotiques traditionnelles, les cobots sont conçus pour travailler aux côtés des opérateurs, sans cages de sécurité, avec une efficacité maximale et un gain de place considérable, offrant ainsi de nouvelles opportunités de collaboration homme-robot au sein des entreprises.
Ils peuvent prendre en charge un large éventail de tâches et affichent un temps de retour sur investissement en moyenne d’un an. Cela en fait une option viable pour les petites entreprises qui peuvent ainsi redéployer leurs employés sur des tâches plus gratifiantes, au contraire des solutions traditionnelles pouvant s’avérer restrictives.
Les applications se multiplient dans les usines
Parmi ces entreprises, toujours animées par la volonté de rester compétitives, d’augmenter leur production, tout en réduisant les coûts, Atria Scandinavia, pour son site de Skene (en Suède), comptent sur deux cobots UR5 et UR10 pour participer aux opérations d’emballage, d’étiquetage et de palettisation de produits végétariens. Depuis leur installation, Atria a également optimisé l’utilisation du matériel dans le département des emballages, réduisant les déchets en carton de 25 %.
Robot collaboratif UR10, Atria, Suède
Nortura (producteur de viande en Norvège), quant à eux, font appel à un cobot UR10 pour optimiser son système de palettisation (qui empile des boîtes de tailles et de poids différents à plusieurs hauteurs sur une palette), avec un espace au sol réduit et un budget limité.
Robot collaboratif UR10, Nortura, Norvège
Enfin, Orkla Foods utilise un robot UR10 pour rationnaliser sa production (éviter aux opérateurs d’effectuer des tâches pénibles et répétitives) et créer une stabilité opérationnelle dans la mise en carton des aliments, pouvant se faire en continu. A la recherche d’une solution d’automatisation qui puisse fonctionner en réseau avec d’autres machines de production, facile à déplacer, à programmer par les opérateurs et sans dangers, Orkla Foods s’est naturellement tourné vers les solutions de robotiques collaboratives proposées par Universal Robots.
Robot collaboratif UR10, Orkla Foods, Suède
Universal Robots continue d’œuvrer pour rendre la robotique collaborative accessible à tous. L’agroalimentaire est un secteur dans lequel les cobots sont de plus en plus utilisés notamment pour des opérations de conditionnement et de palettisation. Flexibles et peu encombrants, ils répondent aux nouveaux défis industriels de ce secteur.